Trong bài viết về Bếp Lửa của TTT, từ năm 1973, GNV này đã phán, ông, do loay hoay hì hục viết đi viết lại mãi, chỉ 1 cuốn BL, mà bỏ lỡ 1 cuộc cách mạng, y chang Sartre, với cuốn La Nausée!
Sartre suốt đời mê làm cách mạng, nhưng khi cờ đến tay, thì lại bỏ lỡ: cuộc cách mạng văn học của Tây, sau Sartre, bắt đầu từ La Nausée.
Phải đến khi về già, Sartre mới nhận ra điều này, và thú nhận, tất cả những tác phẩm đầu đời của ông, chỉ còn lại… La Nausée!
Nhưng bảnh nhất, phải là truyện ngắn Bức Tường, Le Mur. Koestler coi đây là 1 tuyệt tác viết về cuộc chiến Tây Ban Nha.
Truyện này, thú vị nhất, là được 1 giáo sư, triết gia số 1 Mít thuổng, nghĩa là, viết lại, y chang, và cho đăng trên tờ báo VH của NMG!
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LE ROMANCIER PHÉNOMÉNOLOGUE
Tiểu thuyết gia hiện tượng học

C'est malgré tout dans La Nausée, journal de bord d'« une épave sans mémoire», qu'on trouve sans doute les motifs littéraires les plus marqués philosophiquement. Sans être un roman à thèse, La Nausée est bien une fiction à visée métaphyysique. Sartre ne s'en cache pas : «Je voulais que la philosophie à laquelle je croyais, les vérités que j'atteindrais s'expriment dans mon roman ... » (Carnets de la drôle de guerre).

Mais ce ne sont toutefois pas les thèmes que Sartre « évoque» dans ses romans qui sont le plus significatifs. Ce n'est pas non plus le fait qu'il prête à son héros des intuitions qui préfigurent un certain nombre des développements de L'Etre et le Néant (l'angoisse, !a nausée, l'ennui), ni que l'univers, le «Monde tout nu», lui apparaisse dans son absurde, «effrayante et obscène nudité». C'est bien davantage la manière dont le romancier saisit les choses dans leur mode propre de se manifester.

C'est là que la technique romanesque sartrienne s'apparente à la méthode phénoménologique. Car, pour Sartre, toujours très conscient des procédés des écrivains, qu'il lui arrive de plagier ou de parodier avec une virtuosité sans égale, «une techhnique romanesque renvoie toujours à la métaphysique du romancier» (Situations I). Les situations, dans lesquelles s'ajointent inextricablement les choses et les êtres, sont ainsi vues à travers les postures et les gestes des personnages, et cela sans faire appel à leurs sentiments ou à leur intériorité. C'est

une phénoménologie en situation qui ne tend pas à la description objective, si par objectif on suppose un Narrateur omniscient qui saurait tout le secret des personnages et des situations. Sartre s'efforce, à la manière de Dos Passos, de faire en sorte que le lecteur n'en sache jamais plus que les personnages sur ce qui se passe....
Jean Montenot
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Những câu phán để đời của Sartre: 

«L'HOMME est une PASSION INUTILE.»
Con người là 1 đam mê vô ích

Cette formule de L'Etre et le Néant doit sa célébrité au fait qu'elle tranche avec la terminologie technique de mise '" dans le livre de 1943. Sartre la jugera, d'ailleurs, plus tard, un peu trop littéraire! En tout état de cause, il faut la resituer dans son contexte: «Toute réalité-humaine est une passion, en ce qu'elle projette de se perdre pour fonder l'être et constituer du même coup l'en-soi qui échappe à la contingence en étant son propre fondement [ ... ]. Ainsi la passion de l'homme est l'inverse de celle du Christ, car l'homme se perd en tant qu'homme pour que Dieu naisse. Mais l'idée de Dieu est contradictoire et nous nous perdons en vain; l'homme est une passion inutile. » CQFD. 

«ABATTRE UN EUROPÉEN c'est faire d'une pierre deux coups, supprimer en même temps un OPPRESSEUR et un OPPRIMÉ: restent un homme mort et un homme libre.»
Làm thịt 1 tên Âu Châu, là bắn 1 một mũi tên chết 2 con chim

Lue aujourd'hui, cette phrase de Sartre, proférée dans la préface aux Damnés de la terre (voir p. 58), fait froid dans le dos. Prononcée dans le cadre de la lutte contre le colonialisme - cause qu'épousa Sartre dans les années 1950 -, elle pose la question, qui était déjà celle de la polémique avec Camus, du degré de violence qu'on est prêt à accepter au nom de l'exigence d'émancipation, qu'elle soit anticoloniale ou révolutionnaire. La «violence irrépressible» de Frantz Fanon est celle de «l'homme se recomposant », Ainsi, «le colonisé se guérit de la névrose coloniale en chassant le colon par les armes », et «l'arme d'un combattant, c'est son humanité ». Sartre rêvait sans doute les yeux ouverts lorsqu'il écrivit qu'avec «le dernier colon tué, rembarqué ou assimilé, l'espèce minoritaire disparaît, cédant la place à la fraternité socialiste ». 

«Du moment que je dis la DROITE, pour moi ça veut dire des SALAUDS.» 

Propos un peu raide de L'Espoir maintenant. En fait, Sartre s'en prend surtout à la gauche qui a tout lâché, perdu repères et principes, et qui laisse triompher une droite misérable. Il s'agirait de retrouver de «vrais principes à la gauche». Le salaud est une figure classique de la pensée sartrienne, il désigne celui qui a toujours de bonnes raisons de fuir sa liberté: «Les uns qui se cacheront, par l'esprit de sérieux ou par des excuses déterministes, leur liberté totale, je les appellerai lâches; les autres qui essaieront de montrer que leur existence est nécessaire, alors qu'elle est la contingence même de l'apparition de l'homme sur la terre, je les appellerai des salauds. » (L'existentialisme est un humanisme.)

« La liberté de CRITIQUE est totale en URSS.»

Titre du premier article de Libération, en juillet 1954, au retour de son périple dans la patrie du socialisme. Les propos sont dignes de ceux de Romain Rolland déclarant en pleine collectivisation forcée, qui se traduit dans les années 1930 par la liquidation de centaines de milliers de paysans: «J'ai vu en Union soviétique un élargissement remarquable des droits humains. » Sartre commente, en 1980 (L'Espoir maintenant) : «Romain Rolland n'est pas un penseur remarquable », et reconnaît devant Benny Lévy : «C'est vrai que j'en pensais du bien, moins que tu ne sembles le penser. Mais c'est que je me défendais d'en penser du mal.» Et d'ajouter: «J'ai été très peu compagnon de route, je l'ai été en 51-52, je suis allé en URSS vers 54, et presque tout de suite après, avec les événements de Hongrie, j'ai rompu avec le Parti.» Ce qui ne veut pas dire, bien au contraire, que Sartre a cessé d'être marxiste. 

« L'EXISTENCE précède L'ESSENCE.»

C'est «la» formule célèbre de Sartre. Il tient à la distinguer d'une formule voisine chez Heidegger: «L'existentialisme athée, que je représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être c'est l'homme ou, comme dit Heidegger, la réalité humaine. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. L'homme est seulement, non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence; l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.»
 

« Un ANTICOMMUMSTE est un CHIEN, je ne sors pas de là, je n'en sortirai plus jamais.» 

La formule se lit en 1961 dans un texte d'hommage posthume à son alter ego en phénoménologie intitulé: « Merleau-Ponty vivant» (Situations I). Sartre y fait état, dans le passage en question, des raisons qui l'ont poussé à son compagnonnage avec le Parti communiste. La cause occasionnelle fut l'affaire du procès du quartier-maître Henri Martin, sur fond de guerre d'Indochine et de guerre froide. Malgré les injures staliniennes de 1947 - «hyène dactylographe », «rat visqueux », «vipère lubrique" et « putois déliquescent" -, Sartre avait pris son parti. Il serait du côté des communistes. «Ma vision fut transformée [ ... ] après dix ans de ruminations, j'avais atteint le point de rupture et n'avais besoin que d'une chiquenaude. En langage d'Eglise, ce fut une conversion. » Tandis que Merleau-Ponty avait découvert l'horreur du stalinisme, Sartre se découvrait une haine définitive de la bourgeoisie, «une haine qui ne finira qu'avec moi". 

«Jamais nous n'avons été PLUS LIBRES que sous l'OCCUPATION allemande!»

Phrase paradoxale s'il en est. Il s'agissait de dire (en septembre 1944) que la radicalité de la situation exigeait alors que chacun, résistant ou non, réponde par ses attitudes et ses conduites - de l'engagement à la lâcheté en passant par l'insouciance - de sa liberté de consentir ou non à la situation. Plus tard, il s'autocritiquera : «Quand j'écrivais que, quelle que soit la situation, on est toujours libre, cela me paraît aujourd'hui absurde", concédera Sartre qui, de révisions en révisions de sa propre pensée, admet que la conscience d'être libre ne suffit pas à fonder pratiquement sa liberté. 

«L'ENFER, c'est les AUTRES.»

Il faut citer la réplique de Garcin dans son intégralité, car elle se présente un peu comme la clé de Huis clos: «Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru ... Vous vous rappelez: le soufre, le bûcher, le gril ... Ah 1 quelle plaisanterie. Pas besoin de gril, l'enfer, c'est les Autres.» Garcin et les deux autres personnages de la pièce, Inès et Estelle, sont morts, enfermés et condamnés à se supporter mutuellement pour l'éternité dans un huis clos qui a donné son nom à la pièce, que Sartre avait d'abord voulu intituler Les Autres. Le propos a été mal compris, car il ne s'agit nullement pour Sartre d'affirmer que le rapport à autrui est impossible, ni qu'il faut être pessimiste au point de renoncer à toute forme de bonheur relationnel. La mort symbolise, dans la pièce, les «gens encroûtés dans une série d'habitudes»; et la majuscule dans la réplique, une certaine manière d'hypostasier autrui. Sartre entendait ainsi montrer par l'absurde qu'il est toujours possible, si l'on ne renonce pas à sa liberté, comme les morts de la pièce, de briiser le repli sur soi auquel conduisent la rumination des propos d'autrui et l'intériorisation du regard d'autrui dans le huis clos de notre for intérieur.

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